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Interview Blockchain à travers le periscope de @PPC

 

Merci @PPC pour cet interview et les questions de tes followers.

periscope

Voir l’interview ici : https://www.pscp.tv/w/1mnGeXqjDBaKX

 

 

Le Bitcoin sur France Info

Le bitcoin permet « comme l’or » de se réfugier « derrière une valeur qui est à l’abri de la monnaie politisée », a expliqué Philippe Rodriguez, lundi 8 janvier sur franceinfo. Le président de Bitcoin France, l’association qui promeut ce système de paiement électronique, a déclaré que cette crypto-monnaie « est un actif financier, mais aussi une technologie, une nouvelle façon de penser le monde ». Selon celui qui dirige Avolva Partners, une banque d’affaires pour start-ups, « beaucoup de détenteurs de bitcoin qui croient à un futur » où cette monnaie va « servir à notre société ».

franceinfo : Le bitcoin est-il dangereux ?

Philippe Rodriguez : Le bitcoin, c’est avant tout une technologie. Derrière le bitcoin, il y a une technologie, la blockchain. C’est quelque chose que l’on va avoir du mal à désinventer et à contourner. Le bitcoin n’est que cette application visible d’une technologie plus vaste qui permet de distribuer de la confiance de pair à pair sans utiliser d’organisation centrale. Quand vous êtes dans une organisation centrale, vous vous intéressez au bitcoin, une nouvelle technologie qui permet de se faire confiance sans utiliser d’organisation.

Le cours du bitcoin a été multiplié par 16 l’an dernier. Est-ce inquiétant ?

On peut voir les choses de deux façons. C’est une évolution rapide et forte qui a été nourrie par de nouveaux investisseurs qui sont arrivés sur le marché. Certains ont fait des paris sur la hausse de cette valeur sans s’intéresser à ce qu’il y avait derrière. Mais il y a beaucoup de détenteurs de bitcoin qui croient à un futur. Ils font le pari que, dans les années qui vont venir, les applications décentralisées vont servir à notre société, comme ceux qui ont fait le pari qu’internet allait servir à quelque chose.

A-t-on besoin du bitcoin dans la vie de tous les jours ?

On n’en a pas forcément besoin pour acheter son pain. En revanche, pour faire un transfert d’argent d’un point A à un point B de la planète, le bitcoin devient intéressant. Car on est capable de faire des transferts massifs d’argent dans des ordres de coûts qui n’ont rien à voir avec le système bancaire et dans des rapidités et une sécurité inégalées. On pourrait décliner cela sur un grand nombre de crypto-monnaies qui, chacune, apporte un usage différent. Le bitcoin me permet, un peu comme l’or, de pouvoir me réfugier derrière une valeur qui est à l’abri de la monnaie politisée.

Un des gouverneurs de la Banque centrale européenne dit que le bitcoin est un objet purement spéculatif qui se fait passer pour une monnaie.

On est devant une réalité complexe. C’est à la fois un actif financier, mais aussi une technologie, une nouvelle façon de penser le monde. C’est intéressant de voir à quel point les organisations centrales s’intéressent à ces applications décentralisées.

LCI – le rapport à l’argent vu par un banquier d’affaires

J’ai eu l’occasion de parler entrepreneuriat et économie hier sur le plateau de LCI. Un débat nourri entre des visions archaïques de l’économie et la necessaire obligations de réformer le pays.

Débat avec  Jean-Marc DANIEL Economiste, professeur d’économie à l’ESCP Sébastien LAYE Entrepreneur, chercheur associé à l’Institut Thomas More Frédéric FARAH Professeur de sciences économiques et sociales à l’université Paris SorbonneDanielle SIMONNET Coordinatrice du Parti de Gauche Les témoins :Leo KLIMM Correspondant allemand à Paris pour le Süddeutsche ZeitungArnaud GANTIER Youtubeur et co-producteur de Stupid Economics et Philippe RODRIGUEZ Associé gérant fondateur de Avolta Partners (une banque d’affaires pour les jeunes entreprises innovantes) Co-fondateur de l’Electronic Business Group (EBG / Think tank regroupant 130 000 professionnels du numérique en France et aux USA). Président de l’association Bitcoin France.

Blockchain, table ronde avec AMF

Une discussion sur blockchain avec Franck Guaider de l’AMF et d’autres experts lors du forum I2F 2017.

 

I²F 2017, une 3ième édition toujours plus riche, intense, parfois surprenante, toujours stimulante, sur cette question centrale de l’innovation dans la banque finance et assurance.

A travers cette journée, nous avons pu constater à quel point les formes traditionnelles de transformation, fondées sur les méthodes traditionnelles et une orientation top-down ne semblent plus adaptées au monde d’aujourd’hui.

Le secteur de la Banque Finance Assurance se transforme, ou plutôt, il se ré-invente, grâce au digital et par un engagement au plus près des utilisateurs. 

 

Un CNNUM en plein paradoxe

Je soutiens Marie Ekeland qui a accepté en devenant présidente du Conseil National du Numérique de mener les réflexions sur les enjeux du numérique et de relever le défi du « penser demain ». Elle fait ceci en plus des responsabilités de présidente de son fonds d’investissement.

Je soutiens Marie Ekeland parce qu’on lui demande de faire quelque chose d’impossible à mes yeux.  Etre à la fois la représentante d’un écosystème et l’animatrice d’un think tank indépendant.

Le gouvernement  veut faire un conseil qui représente la France  dans sa pleine et grande diversité. Le gouvernement veut un conseil du numérique qui représente la France, pas le numérique. Soit. Mais le gouvernement n’en a pas la légitimité.  Son rôle est d’écouter pas de ‘normer’ sa vision de la diversité.
Le débat restera sans fin et stérile  parce que personne n’est légitime pour « normer » la diversité. Il semblerait que le débat soit maintenant autour de la bonne et mauvaise diversité. A ce stade je rejoins Gilles Babinet qui fait le « pari de l’intelligence » et qui croit que toutes les idées sont combattables. Même si, Gilles, ceci ne se fait pas forcément dans toutes les enceintes.
En tous les cas, la bien pensance gouvernementale pourrait maintenant agir très profondément en définissant  ce qui est acceptable en terme de diversité d’idées et ce qui ne l’est pas.
Dont acte. Mais dans ce cas, merci de na pas nous venter l’indépendance de l’institution.! Il s’agit d’un think tank du gouvernement. Un secrétariat bis du numérique où se retrouve la majorité du président pour penser le futur. Un futur en marche.
Un secrétariat bis du numérique sans administration.
Si c’est le cas,  l’institution n’est plus un conseil indépendant mais une annexe de l’exécutif et alors plein de questions se sont posent:
– 2 représentants du même groupe bancaires 0 pour les autres? Il semblerait qu’un groupe bancaire soit plus introduit que les autres. Ou alors simple hasard?
– Aucune personne de l’environnement Crypto Monnaies / Blockchain? Trop disruptif? Simple hasard?
– Personne du logiciel libre ?  Empêcheur de tourner en rond?
– Personne des organisations professionnelles?
Le fonctionnement en écosystème est nécessaire et constitue la base du monde des affaires, mais le mélange public – privée ne fait pas bon ménage quand on cherche une réelle indépendance de vue.

En attendant il existe un grand nombre d’associations numérique ( plus de 20 en France) qui jouent déjà ce rôle de représentation de la société civile dans sa grande diversité. Pourquoi ne sont elle pas au cœur de cette gouvernance? Pourquoi toujours réinventer ce qui existe?

J’avais proposé au cours des discussions sur la réforme du CNNum, sans avoir été entendu, de créer des collèges provenant des associations du numérique avec des membres tirés au sort et renouvelés fréquemment pour pouvoir travailler avec le gouvernement. Ceci n’a pas été entendu, il a été remplacé par le choix jupéterien! Beaucoup plus en vogue.

Je crois que Marie Ekeland et le Ministre ont toutes les cartes en main pour pouvoir donner la légitimité au conseil national du numérique. Ils vont réussir cet exercice paradoxal.

 

Bitcoin une monnaie FTS ( Fuck The System)

Le système de l’argent frelaté. Le système selon lequel ceux qui ont de l’argent de côté ou veulent en mettre de côté se font étriller par les politiques monétaires, les dévaluations compétitives, les manipulations de taux, la fiscalité, les quantitative easings, les créations monétaires des banquiers centraux.

Les banquiers centraux ont réussi à plus ou moins dompter l’or à coup de barrières, difficultés, taxations, etc. Ils en ont toujours dans leurs coffres (et de plus en plus, d’ailleurs, depuis la crise).

Il leur reste à mater le bitcoin…

http://la-chronique-agora.com/marche-baissier-monnaie-virtuelle/

ICO Charter has more signatories

I have been very active to promote a self regulation environment for ICOs and ITOs in Europe in order to have a better ecosystem trough a regular dialog with the regulator and legislative bodies.

Like we have said earlier, we strongly believe that we need a European ICO/ITO manifesto, to create best practices in this exciting new innovation enabling projects to federate resources in a regulator-free environment, ie in the existing legal frameworks, so entrepreneurs wont be intimated or stifled in developing innovation in Europe.

Ecosystem actors assisting projects and companies in the issuance of new tokens should take the lead in writing and educating ICO/ITO market, with a ‘Best Practices Charter.’

This manifesto or Charter seeks to establish and build consensus the best practices for the launch of ICO/ITO’s : Questions addressed are do we need a KYC ? What kind of KYC? What type of token? Token structuration and uses? Defining the purpose of the ICO? What kind of due diligence must be made before the ICO/ITO? What minimum structure of whitepaper and prospectus? What information is provided in these ICO supporting documents

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http://www.icocharter.eu/#signatories

Blockchain Agora

Très bel évènement au Pole Léonard de Vinci. Organisé par la Fabrique du futur et la  ChainTech.. Ravi d’avoir conclu cette journée !

J’ai fait la promotion de « La révolution Blockchain » mais aussi parlé de notre cause autour de la Charte des Pratiques ICOs.

 

 

Mot de l’organisateur :

Nous aurons cependant un fil rouge visant à inscrire les évolutions et soubresauts de la blockchain dans une perspective lui redonnant du sens : et si on regardait la blockchain comme la façon ultime de redonner le pouvoir aux individus, et ce dans les multiples facettes de leurs parcours de vie ? Avec un regard prospectif et le décryptage des nouvelles tendances avec notre partenaire Sindup qui propose son baromètre de la blockchain, nous nous focaliserons sur des enjeux tels que la co-création, l’intelligence collective, la collaboration, la réinvention des échanges économiques, sociaux et culturels, la solidarité, la générosité.