En sortant du dejeuner ( carne arsada) nous avons la chance de croiser un groupe d'enfants qui reviennent des célébrations de la fête de l'independance.
Bariolés des couleurs du drapeau colombien, il reviennent de la place centrale du village, d'architecture coloniale remarquablement conservée.
Nous passons un moment là a regarder le va et vient des villageois qui se sont traversti pour l'occasion. On ne verra pas le spectacle, mais l'ambiance était déjà là .
Archives pour la catégorie Voyages
Vue de Santa Fe de Bogota
Au retour de la cathédrale de sel de zipiquaria nous passons en voiture par le quartier de la calera qui surplombe Bogota. Ceci nos permet d'observer la ville depuis l'un des points hauts…
La Calera faisait partie des endroits où la jeunesse dorée venait faire la fête (maintenant la zona Rosa est plus convoitée).
C'est ce point de vue panoramique que l'on se rend compte de l'immensité de la ville qui s'étend de part et d'autres de la vallée. Plus de 8 millions d'habitants vivent dans cette mégapole soit presqu'un cinquième de la population de la Colombie. La ville est perchée à quelque 2680m d'altitude au centre d'un immense plateau fertile – la savane (sabana) de la Cordillère orientale – Santafé de Bogotá est entourée de hautes montagnes, le Monserrate (3200m d'altitude) et le Guadalupe (3320m). Située en haute altitude, Bogotá présente un climat moyen de 12°C à 14°C, avec des pointes de 22°C à 24°C le jour sous le soleil, et les chutes radicales à 6°C ou 4°C le soir, ce qui est relativement froid.
Après cette visite rapide nous rentrons à l'hôtel.
Diner Carne de Res a Bogota
Après notre visite de la ville, il nous fallait absolument diner a Andres carne de res a chia qui est une ville qui touche Bogota DC.
Il y a eu une interdiction de consommer de l'alcool la nuit dans Bogota pendant quelques annees, alors c'est développe une industrie de la fête a l'extérieur de la ville ( un peu comme à Paris pour les casino).
Le restaurant andres est devenue une curiosité de Bogota. Pour un total pouvant atteindre 1600 convives, le restaurant offre une expérience unique grâce au décor, au service mais également a l'ambiance festive totalement colombienne.
Le décor est un amas completement hétéroclite d'objets chines et souvent ameliores, repeints ou détournés de leur fonction.
Des 9 heures la musique démarre, les convives quittent les tables pour rejoindre les pistes de danse qui se trouvent toutes les 10 tables…et c'est parti pour le valletano, la salsa mais aussi le reagaton.
Beaucoup de familles, de groupes venus faire la fête.. Dans une musique au volume bien fort, virvoltent les bieres, les mojitos et bien sur les bouteilles d'aguardiente.
1000 cœurs de couleurs, c'est l'ambiance d'Andres Carne de Res.
Ça nous rappelle la devise De Colombie: ''Colombia es Passion''
Visite du musée
A l’étude, le Machu Pichu
J’étudie la possibilité de passer par Lima, en partant vers la Colombie. Ce serait une façon d’avoir une chance de visiter le Machu-Pichu. J’ai déjà reçu quelques informations des amis qui ont déjà visité : Nathalie et Sonia.
Si quelqu’un a fait le voyage de Lima a Machu-Pichu sans prendre l’avion vers Quzco je suis preneur des informations…
Un pèlerinage est il un voyage?
Du 15 au 23 Mai je pars à Jérusalem pour visiter, apprendre, comprendre, réfléchir. Avec un groupe d’une vingtaine de personnes réunies autour de Didier Long et de son ami . Ce groupe est principalement constitué des dirigeants d’entreprises ou de la fonction publique, d’origines très diverses et de confessions diverses.
Un voyage comme les autres?
Pourquoi partir à Jérusalem en plein du mois de Mai?
On me pose en ce moment souvent la question : “Est-ce un voyage d’affaires ou ce sont des vacances?” ou bien “Est ce un voyage religieux?” ou bien “Tu y vas pour raison spirituelle?”
On m’a même demandé '”Mais tu es juif?“
D’abord je dois dire que je saisis une opportunité. Je ne pense pas que j’aurais organisé moi-même ce voyage si des amis ne m’avaient pas tendu la main pour rejoindre un groupe. Un soir Didier et Marie-Pierre sont venus diner à la maison avec deux autres couples, et il nous ont dit “on part à nouveau cette année à Jérusalem pour refaire ce voyage”. Didier est croyant alors il dit “Pèlerinage”, Marie-Pierre ne l’est pas alors elle dit “Voyage”.
La description de leur dernier voyage a donné envie à chaque participant du diner de participer…
Je connais Didier depuis quelques années j’en ai parlé plusieurs fois ici : A quoi croyons nous ( billet sur un livre de didier )
Didier Long est un essayiste, il a mon age ( a peu près). Il fut moine bénédictin de 1985 à 1995 (Abbaye de la Pierre-Qui-Vire), Didier s’appelle alors frère Marc. Il est éditeur des Éditions Zodiaque (maison d’édition d’art roman), artiste plasticien (Galerie Froment et Putman , Biennale de Venise, architecture, 1992) et responsable de la formation théologique permanente de la communauté. Didier quitte la vie monastique en 1995 et rencontre Marie-Pierre une journaliste de France 2. Depuis, ils sont mariés et élèvent leurs 4 enfants.
Puis en 1997, il est devenu consultant en technologies Internet : il conçoit Fnac.com et 01Net. De 2000 à 2002 Didier est consultant chez McKinsey. Depuis 2002, Il fonde et préside le cabinet de conseil en stratégie Internet Euclyd qui aide des dirigeants de grands groupes et des fonds d’investissement à définir leur stratégie internet et à la déployer. Sa réflexion, issue de son parcours est centrée sur la compréhension de l’expérience religieuse et de manière plus générale sur l’analyse de la croyance. Didier Long possède un cursus universitaire de philosophie et de théologie de l’Institut Catholique de Paris.
Son enthousiasme communiquant m’a donné envie assez rapidement de le suivre dans ce voyage.
J’ai eu l’occasion Jeudi soir de réunir le petit groupe de 20 personnes qui vont se réunir samedi prochain pour partir en Israël. Toutes les motivations sont très différentes mais je crois que l’on peut les réunir autour de trois objectifs.
En y regardant de plus près, ces trois motivations sont bien les miennes.
Trois expériences d’un voyage pas comme les autres.
Finalement d’une façon très synthétique nous avons convenu ensemble que les attentes peuvent se regrouper autour des trois expériences.
C’est d’abord une expérience spirituelle : au carrefour des trois religions monothéistes : Judaïsme / Christianisme / Islam. Mais aussi un moment pour que certains puisse se concentrer sur la prière et une meilleure compréhension des textes bibliques par une mise en situation réelle.
Beaucoup des participants ( croyant ou pas ) ont relevé cette attente, comme une sorte de rencontre attendue. Un besoin de retrouver des racines d’une civilisation, mais peut-être une expérience plus personnelle et plus intime.
C’est aussi une expérience historique : à la rencontre d’un monde qui a connu les plus grandes civilisations les Grecs, les Romains. Ce reposer les questions du Jésus historique ( Didier nous a donné une belle liste de lecture à ce sujet ). C’est l’opportunité de relire aussi comment l’empire romain ca se christianiser ( Constantin ) , puis la domination d’une autre civilisation : les Ottomans.
Est-ce Marie-Pierre qui a donné la passion à Didier de la Géo-politique? Je ne sais pas, en tous les cas, nous voici tous plongés dans un conflit qui n’en finit pas. Et pour vivre une expérience géo-politique. C’est pour nous l’occasion de décortiquer l’orient complexe ( On connaît la formule du général de Gaulle s’embarquant en 1941 pour le Liban : « Je partais pour l’Orient compliqué avec des idées simples» ). Se pencher une fois de plus sur un conflit Israël-Palestine qui nous touche chacun d’entre nous. L’occasion de se poser les bonnes questions sur les territoires (on ne dit plus occupés parait-il). C’est aussi l’endroit pour réfléchir ou nous mène le fondamentalisme, quelles sont ses sources et comment l’appréhender.
Pour moi, c’est l’occasion aussi d’échanger autour du dialogue Islam-Occident, qui me parait être une des premières urgences pour l’Europe. Dans ce coin du monde, ce thème prend toute son ampleur, et sans y trouver de solution parfaite, je crois que c’est une façon de se nourrir pour continuer cette réflexion.
Didier nous a rappelé que l’on “montait” à Jérusalem du temps des pèlerinages juifs et pour cette première réunion il a choisit le psaume des montées que l’on chantait ou récitait en marchant vers Jérusalem… Tout un symbole.
Ps 121 (122), psaume des montées ( ou des degrés )
Quelle joie quand on m'a dit :
« Nous irons à la maison du Seigneur ! »
Maintenant notre marche prend fin
devant tes portes, Jérusalem !Jérusalem, te voici dans tes murs :
ville où tout ensemble ne fait qu'un!
C'est là que montent les tribus,
les tribus du Seigneur.C'est là qu'Israël doit rendre grâce
au nom du Seigneur.
C'est là le siège du droit,
le siège de la maison de David.Appelez le bonheur sur Jérusalem
:
« Paix à ceux qui t'aiment !
Que la paix règne dans tes murs,
le bonheur dans tes palais ! »A cause de mes frères et de mes proches,
je dirai : « Paix sur toi ! »
A cause de la maison du Seigneur notre Dieu,
je désire ton bien.
Un voyage n’est pas seulement une destination
Ce siècle sera spirituel. Le nier c’est non seulement passer à côté de la croyance et les fondamentaux d’une bonne partie de l’humanité, mais ne pas voir aussi le regain de spiritualité pour certains et parfois le refus de la laïcité comme principe, pour d’autres.
Notre société s’est construite sur une civilisation qui a dans son cœur un héritage religieux. Le nier c’est réviser l’histoire et ne plus voir d’où l’on vient.
Dans ce voyage, dans ce pèlerinage, il n’est demandé à personne de croire mais chacun pourra écouter…
Un voyage c’est aussi un chemin que l’on fait, avec d’autres. Ce n’est pas seulement une destination. C’est donc pour moi à la fois un voyage parce que je vais au devant d’un inconnu mais c’est aussi un pèlerinage, parce comme croyant, la destination a aussi un sens spirituel.
J’ai comme le pressentiment que je reviendrais avec tout autre chose que ce que nous sommes partis chercher…
Voyage en colombie
Cartagena de las indias…
Bien conservés et riches en architecture, le vieux quartier est entouré d’épaisses murailles qui en font l’une des rares villes fortifiées des Amériques.
C’est ce centre de la ville qui a été déclaré patrimoine mondial par l’Unesco en 1985. Aujourd’hui, avec ses forts et ses beaux bâtiments coloniaux, la ville défie pacifiquement chaque année une armada de touristes en leur offrant ses beautés, son atmosphère, et ses distractions.
Les pastels des maisons, leurs balcons en bois, une flânerie qui invite à une agréable découverte mais aussi …un bond aussi de plusieurs siècles.
Voyage en colombie
Cartagena de las indias…
Bien conservés et riches en architecture, le vieux quartier est entouré d'épaisses murailles qui en font l'une des rares villes fortifiées des Amériques.
C’est ce centre de la ville qui a été déclaré patrimoine mondial par l'Unesco en 1985. Aujourd'hui, avec ses forts et ses beaux bâtiments coloniaux, la ville défie pacifiquement chaque année une armada de touristes en leur offrant ses beautés, son atmosphère, et ses distractions.
Les pastels des maisons, leurs balcons en bois, une flânerie qui invite à une agréable découverte mais aussi …un bond aussi de plusieurs siècles.
de retour de colombie
Juste un mot pour vous dire que j’ai passé de fantastiques vacances en Colombie, grâce à l’invitation au mariage de mon amie Angélica qui est colombienne.
Ca été pour moi également l’occasion de visiter : Miami puis Panama City ainsi que le canal de panama (à cause d’une connexion loupée, merci à Air France qui a sponsorisé ce stop inattendu).
Après Bogota et ses nuits folles, j’ai passé plus d’une semaine à Carthagène des Indes (en illustration) vieille ville coloniale espagnole sur la cote caribéenne de la Colombie.
Dès le mariage d’Angélica et Michael célébré (dans une magnifique maison coloniale de Carthagène), toute la noce est partie sur l’ile de MUCURA dans les archipels de San Bernardo à deux heures des côtes.
La Colombie est un pays merveilleux, animé par un peuple chaleureux et accueillant. Un jour prochain, la Colombie se relèvera des difficultés qu’elle traverse avec ses guérilleros qui ne savent plus pourquoi ils se battent sinon pour l’argent et leur incapacité à revenir dans la démocratie et la paix. Le président Uribe mène une politique sans concession qui commence à porter ses fruits (Main ferme, cœur grand). Avec sa réélection, et l’appui de la population qui lui fait confiance, le pays va continuer à se développer et montrer le meilleur de lui-même. Suerte Presidente.
Je relis « Cent ans de solitude »
Juste avant mon départ en Colombie, c’est la moindre des choses.
Ce n’est pas une punition, c’est un vrai bonheur.
Le village de MACONDO continue d’envouter ses lecteurs pour la fin des temps. Ce petit village mythique mais inspiré du village natal de l’auteur, voit grandir au début du XXeme une famille de pionnier assez originale et attachante.
Le premier chapitre est incroyablement captivant, un page-turner comme disent les américains… du nord.