Le système de l’argent frelaté. Le système selon lequel ceux qui ont de l’argent de côté ou veulent en mettre de côté se font étriller par les politiques monétaires, les dévaluations compétitives, les manipulations de taux, la fiscalité, les quantitative easings, les créations monétaires des banquiers centraux.
Les banquiers centraux ont réussi à plus ou moins dompter l’or à coup de barrières, difficultés, taxations, etc. Ils en ont toujours dans leurs coffres (et de plus en plus, d’ailleurs, depuis la crise).
L’attribution des investitures aux élections législatives intéresse infiniment moins que la préparation des primaires à droite et à gauche pour la présidentielle. Pourtant, le second scrutin du printemps 2017 sera aussi déterminant que le premier. Or, si le scénario de la présidentielle est prévisible – une victoire au second tour du candidat des Républicains sur Marine Le Pen -, celui des législatives n’est pas écrit d’avance.
« ..La réussite machiavélique d’une industrie qui a pris définitivement le contrôle de la Terre, sans contrainte ni violence apparente… » (de « L’homme nu. La dictature invisible du numérique » par Marc DUGAIN, Christophe LABBE)
Interrogé par Coinjournal, Austin Hill, cofondateur de Blockstream, a répondu à la polémique initiée par Mike Hearn : non, l’avenir de Bitcoin n’est pas compromis. Mieux : il y a d’ores et déjà un consensus sur la méthode à mettre en oeuvre pour aller de l’avant et seuls certains « détails techniques » sont encore à discuter.« La principale question c’est le potentiel global de cette technologie, ce qu’elle peut apporter au monde, et dans cette discussion, il n’est pas raisonnable de se déchirer sur des propositions techniques. Certains sont tellement accrochés à leur idée que si on ne leur donne pas raison, ils considèrent que tout a échoué. Cette façon de voir les choses n’est pas d’une grande utilité […]. Outre «Segregated witness », notre équipe [Blockstream] a fait un certain nombre de propositions à Hong Kong, qui, pour la plupart, n’ont pas été retenues […] mais il y a eu depuis des discussions, des collaboration et des améliorations.
Officially unveiled on December 17, 2015, Hyperledger is a new collaboration between the Linux Foundation, IBM, Digital Asset Holdings and R3, as well as a number of other key stakeholders from technology and finance. It’s clear that from a platform perspective, these players are pretty late to the game. The Bitcoin ecosystem is already a huge draw for developers, and Ethereum too has had a large head start in attracting development talent. The draw of these large names, as well as a large donated codebase from IBM, R3 and Digital Asset Holdings, will be enough to fund a new large ecosystem of blockchain technologists.
Au moment ou l’on parle de grexit, on ne parle plus de bitcoin comme une monnaie pour les états. Jacques Favier nous rappelle quelques notions d’histoire sur les monnaies de siège ( on s’instruit) et quelques réflexions sur l’utilisation d’une monnaie crypto dans des cas extrêmes.
Et à propos d’une crypto-monnaie utilisée par un état voici un commentaire bien juste.
Les propos du ministre allemand auront au moins un effet : rappeler l’opportunité de possibles co-existences monétaires. Certes M. Scheuble pense à une coexistence euro/ néodrachme, bref papier fort / papier faible. Mais d’autres songent à une co-existence papier / crypto. M. Vences Casares, patron de Xapo le dit assez clairement : aucun gouvernement ne choisira le bitcoin, monnaie non inflationniste. Bitcoin is not a currency for a government; it is a global currency for the people. Bitcoin n’est pas pour un territoire donné ou circonscrit (voir la conclusion de mon billet 19) mais pour un Internet global et sans frontière.
Il y a 60 ans, un nouveau mot naissait sous la plume d’un spécialiste de la langue française, un mot moderne, destiné à un grand avenir…
Ce mot, c’est “ordinateur” .
Et si on peut dater si précisément la naissance de ce mot, c’est grâce à Jacques Perret, professeur de philologie latine à la Sorbonne. Cet éminent professeur avait été sollicité par l’équipe d’IBM France pour trouver un nom français aux machines électroniques de traitement de données qu’on appelait alors “calcultateurs”. Le 16 avril 1955, Jacques Perret a donc écrit un courrier au PDG d’IBM France, pour lui proposer ce mot, “ordinateur”.
“Un mot correctement formé, écrit-il, un adjectif désignant un Dieu qui met de l’ordre dans le monde”. Dans sa lettre, Perret énumére tous les autres noms qu’il n’a pas retenus: Systémateur, Combinateur, Congesteur ou encore Digesteur. Il évoque aussi l’idée que les machines d’IBM portent un nom féminin – Ordinatrice. Finalement, c’est ordinateur qui a emporté l’adhésion. Mais, 60 ans plus tard, le genre féminin tient sa vengeance – car en France, il se vend désormais plus de tablettes, genre féminin, que d’ordinateurs…
Sujet de l’épreuve de philosophie au concours de l’Ecole normale supérieure, le 16 avril 2015. (ENS)
« Expliquer », le sujet improbable de l’épreuve de philosophie à l’ENS
Un simple verbe, à l’infinitif. L’épreuve de philosophie au concours d’entrée de l’Ecole normale supérieure s’est déroulée jeudi 16 avril. Les étudiants, qui préparent le concours depuis au moins deux années intensives, ont été surpris en découvrant l’intitulé du sujet de la composition : « Expliquer. » Une composition à rédiger en six heures, maximum. A la sortie de l’épreuve, de nombreux élèves se sont amusés (ou plaints) de ce choix, sur Twitter.
Yanis Varoufakis, nouveau ministre grec des Finances depuis la victoire de Syriza, avait écrit sur son blog, il y a un an, que si les choses se compliquaient pour la Grèce, il faudrait envisager de créer une devise numérique parallèle à l’euro, en utilisant la sécurité et la transparence numérique du bitcoin. Mais est-ce une bonne idée?
Pour le journaliste économique Paul Mason, utiliser une monnaie virtuelle pourrait permettre à la Grèce de retarder le défaut de paiement qui la guette en raison de sa dette. En effet, elle récupérerait alors une partie de sa souveraineté monétaire et pourrait mener une politique de relance en créant de la monnaie.
Le bitcoin fait l’amère expérience de « la loi de Gresham qui veut que quand un individu a le choix entre deux monnaies, il thésaurise et garde celle qui a le plus de valeur et utilise celle qui a le moins de valeur pour régler ses dépenses. Si les individus pensent que le bitcoin a une valeur spéculative intrinsèque élevée, ils ne voudront pas l’utiliser comme monnaie », explique Noah Smith, professeur de finance à la Stony Brook University. Ainsi, moins le bitcoin aura d’intérêt en tant qu’actif spéculatif plus il aura de chances de devenir une véritable monnaie (unité de compte, moyen de paiement…). Plus sa volatilité diminuera plus les spéculateurs s’en détourneront, estimant avoir peu à gagner, ce qui facilitera son utilisation comme monnaie. Le risque de change du bitcoin diminuerait alors, facilitant et accroissant son usage chez les commerçants et marchands. Or, le cours de la devise augmente avec le développement de l’économie du bitcoin, c’est-à-dire avec le nombre de transactions pour acheter des biens et services, et réglées dans cette monnaie. Et sa trop forte volatilité a un effet négatif sur l’écosystème bitcoin et ralentit son essor.