Archives pour la catégorie Agir aujourd’hui

Dr. Doom a encore frappé

Le 30 octobre 2018, dans Cercle les Échos, l’économiste Nouriel Roubini a publié un article concernant la blockchain et les cryptomonnaies. 

https://www.lesechos.fr/idees-debats/cercle/0600059101665-la-grande-escroquerie-de-la-blockchain-2217824.php

Un extrait : « La technologie à l’origine du bitcoin est présentée comme un possible remède à tous les maux, de la pauvreté à la famine en passant par le cancer. Mais, derrière un discours de décentralisation et de liberté numérique, la blockchain cache une course aux profits pour une minorité. La  valeur du bitcoin ayant chuté d’environ 70 % depuis son pic de la fin de l’an dernier, la mère de toutes les bulles a désormais éclaté »

Roubini, économiste pessimiste et fantasque, a gagné sa réputation pour avoir prédit la crise immobilière aux US. Pour être précis, l’économiste chroniqueur prédit perpétuellement des crises sur tous les marchés. Et de temps en temps, les faits lui donnent raison (d’où ses surnoms de Permabear ou Dr Doom )

Les propos de l’oiseau de mauvais augure sont articulés autour de deux thèmes : les ICOS et TGE sont des « arnaques » et la blockchain ne sert à rien.

En regardant de façon détaillée, les chiffres cités sont un peu orientés pour faire valoir ses opinions :

·        Le bitcoin a baissé depuis son plus haut. C’est vrai et par définition,  en effet on aurait pu dire qu’il a monté depuis son plus bas. Roubini veut mettre en avant la volatilité dans l’année. Cependant, depuis le 5 septembre 2018, la stabilité des prix de Bitcoin a été telle que Wall Street fut plus volatile que les actifs numériques. De bons vieux marchés financiers sont sensibles à : la hausse des taux d’intérêt, aux manipulations de la Fed, aux guerres commerciales, aux tarifs douaniers et même à l’incertitude sur l’Italie et Brexit.

·        75% des ICOS sont des « arnaques » (scams en anglais).  Les chiffres sont issus d’une étude du cabinet SATIS (promu par bloomberg) qui compte les ICOs qui veulent se lancer, pas celles qui reçoivent de l’argent.  C’est comme dire: 75% des « projets » de startups encore non créées sont des « arnaques ». https://research.bloomberg.com/pub/res/d28giW28tf6G7T_Wr77aU0gDgFQ
(Étude à lire pour bien voir le panorama complet de ce qu’il s’est passé autour des TGE depuis quelques mois.

·        Les Blockchains deviennent privées. Pour Roubini, les blockchains deviennent de plus en plus privées, contrôlées par de petits nombres d’acteurs, et pour ceci, ne constituent plus une vraie innovation économique. Mais Roubini ne prend pour référence que l’utilisation de la blockchain en interne dans le cadre de grandes entreprises. Quel dommage! C’est un biais évident. Certes, certains projets déclinent un peu de « centralité » pour pouvoir mieux se marier avec l’héritage entrepreneurial, mais je pense que Roubini ne prend pas conscience de la révolution qui est en cours avec des entreprises qui acceptent de travailler entre elles dans un même secteur en partageant des données, des processus et de la valeur. Il sera surpris de voir ces groupes d’entreprises qui créent une valeur écosystémique plutôt qu’organique….même si nous savons tous que c’est un pari difficile.

Blockchain et advertising

Great discussion with Jean-Luc Chetrit president of UDA ( Union des Annonceurs ) and Benjamin Grange ( President of Dentsu-Aegis Consulting) concerning the new paradigm in advertising.

Great sharing with Benjamin Eymere ( Jalou Group ) who is currently in the process of tokenize his business for the magazine L’Officiel.

 

I am really bullish when I see the number of new serious and bold projects in this space :

  • AdChain is an open protocol on Ethereum’s public blockchain. Its stated goal is to allow for building of decentralized applications, specifically for use in the digital advertising ecosystem.
  • Adex is a decentralized ad exchange that utilizes Ethereum to address problems like fraud, privacy, and consent in the digital advertising space.
  • Amino combines technologies from blockchain, payments, and adtech to bring transparency, integrity, and auditability to online advertising
  • Faktor is a blockchain-based identity management platform that can be utilized by publishers, advertisers, and individual users.
  • Cosmian is a blockchain-based identity mangement who is specialised on consent in various situation
  • Kochava is introducing the XCHNG platform, an open-source digital advertising framework based on blockchain technology enabling the industry to operate on common rails.
  • NYIAX, a guaranteed media contract exchange, bridges the space between the financial and digital advertising ecosystems utilizing blockchain in partnership with NASDAQ
  • Rebel AI secures digital advertising and protects publisher identity and brand spend using machine learning, blockchain, and encryption technologies
  • The Basic Attention Token (BAT) utilizes the Ethereum blockchain to create a token that can be used to obtain a variety of advertising and attention-based services on a purpose-built platform.

Thanks to IAB for this job of listing, I have added some…

Panorama des ICO sur Frenchweb

Un interview de 18′ ( très long pour ce format 🙂 ) pour passer en revue l’état des lieux des ICOs en France suite à la parution d’un baromètre des ICOs en France.

Nous avons eu la chance de pouvoir également remettre ce baromètre en avance de phase au gouvernement dans le cadre du rapport Landeau remis à Bruno Lemaire la semaine dernière. Il est largement utilisé et figure même en annexe du rapport.

Voici la vidéo :

Voici quelques extraits de l’article paru sur Frenchweb :

La semaine dernière, Jean-Pierre Landau, sous-gouverneur honoraire de la Banque de France, remettait son rapport sur les cryptomonnaies à Bruno Le Maire, ministre de l’Économie et des Finances. Très attendu, le document met en lumière une position finalement plus souple que prévue sur les monnaies virtuelles.

Parmi les questions abordées dans cet ouvrage d’une centaine de pages, figure en bonne place celle des ICO. De plus en plus utilisées, les ICO (Initial Coin Offerings), c’est-à-dire des levées de fonds en cryptomonnaies, sont devenues des moyens faciles pour les entreprises du monde entier afin de lever des millions de dollars en l’espace de quelques minutes, à l’image de Telegram. Si ce mécanisme de financement est déjà très populaire en Asie et aux États-Unis, il commence à prendre de l’ampleur en France. Un essor auquel s’est intéressé la banque d’affaires Avolta Partners pour éclairer la mission dirigée par Jean-Pierre Landau.

Dans son Baromètre des ICO en France, Avolta Partners s’est ainsi attelé à dresser un état des lieux des levées de fonds en cryptomonnaies effectuées dans l’Hexagone. Entre 2014 et 2018, et essentiellement au cours de ces 18 derniers mois, la banque d’affaires a identifié 16 ICO domiciliées en France et possédant une équipe française, qui ont permis de récolter environ 130 millions de dollars, pour un peu moins de 340 millions de dollars de valeur réellement émise sur le marché.

LCI – le rapport à l’argent vu par un banquier d’affaires

J’ai eu l’occasion de parler entrepreneuriat et économie hier sur le plateau de LCI. Un débat nourri entre des visions archaïques de l’économie et la necessaire obligations de réformer le pays.

Débat avec  Jean-Marc DANIEL Economiste, professeur d’économie à l’ESCP Sébastien LAYE Entrepreneur, chercheur associé à l’Institut Thomas More Frédéric FARAH Professeur de sciences économiques et sociales à l’université Paris SorbonneDanielle SIMONNET Coordinatrice du Parti de Gauche Les témoins :Leo KLIMM Correspondant allemand à Paris pour le Süddeutsche ZeitungArnaud GANTIER Youtubeur et co-producteur de Stupid Economics et Philippe RODRIGUEZ Associé gérant fondateur de Avolta Partners (une banque d’affaires pour les jeunes entreprises innovantes) Co-fondateur de l’Electronic Business Group (EBG / Think tank regroupant 130 000 professionnels du numérique en France et aux USA). Président de l’association Bitcoin France.

Blockchain, table ronde avec AMF

Une discussion sur blockchain avec Franck Guaider de l’AMF et d’autres experts lors du forum I2F 2017.

 

I²F 2017, une 3ième édition toujours plus riche, intense, parfois surprenante, toujours stimulante, sur cette question centrale de l’innovation dans la banque finance et assurance.

A travers cette journée, nous avons pu constater à quel point les formes traditionnelles de transformation, fondées sur les méthodes traditionnelles et une orientation top-down ne semblent plus adaptées au monde d’aujourd’hui.

Le secteur de la Banque Finance Assurance se transforme, ou plutôt, il se ré-invente, grâce au digital et par un engagement au plus près des utilisateurs. 

 

Un CNNUM en plein paradoxe

Je soutiens Marie Ekeland qui a accepté en devenant présidente du Conseil National du Numérique de mener les réflexions sur les enjeux du numérique et de relever le défi du « penser demain ». Elle fait ceci en plus des responsabilités de présidente de son fonds d’investissement.

Je soutiens Marie Ekeland parce qu’on lui demande de faire quelque chose d’impossible à mes yeux.  Etre à la fois la représentante d’un écosystème et l’animatrice d’un think tank indépendant.

Le gouvernement  veut faire un conseil qui représente la France  dans sa pleine et grande diversité. Le gouvernement veut un conseil du numérique qui représente la France, pas le numérique. Soit. Mais le gouvernement n’en a pas la légitimité.  Son rôle est d’écouter pas de ‘normer’ sa vision de la diversité.
Le débat restera sans fin et stérile  parce que personne n’est légitime pour « normer » la diversité. Il semblerait que le débat soit maintenant autour de la bonne et mauvaise diversité. A ce stade je rejoins Gilles Babinet qui fait le « pari de l’intelligence » et qui croit que toutes les idées sont combattables. Même si, Gilles, ceci ne se fait pas forcément dans toutes les enceintes.
En tous les cas, la bien pensance gouvernementale pourrait maintenant agir très profondément en définissant  ce qui est acceptable en terme de diversité d’idées et ce qui ne l’est pas.
Dont acte. Mais dans ce cas, merci de na pas nous venter l’indépendance de l’institution.! Il s’agit d’un think tank du gouvernement. Un secrétariat bis du numérique où se retrouve la majorité du président pour penser le futur. Un futur en marche.
Un secrétariat bis du numérique sans administration.
Si c’est le cas,  l’institution n’est plus un conseil indépendant mais une annexe de l’exécutif et alors plein de questions se sont posent:
– 2 représentants du même groupe bancaires 0 pour les autres? Il semblerait qu’un groupe bancaire soit plus introduit que les autres. Ou alors simple hasard?
– Aucune personne de l’environnement Crypto Monnaies / Blockchain? Trop disruptif? Simple hasard?
– Personne du logiciel libre ?  Empêcheur de tourner en rond?
– Personne des organisations professionnelles?
Le fonctionnement en écosystème est nécessaire et constitue la base du monde des affaires, mais le mélange public – privée ne fait pas bon ménage quand on cherche une réelle indépendance de vue.

En attendant il existe un grand nombre d’associations numérique ( plus de 20 en France) qui jouent déjà ce rôle de représentation de la société civile dans sa grande diversité. Pourquoi ne sont elle pas au cœur de cette gouvernance? Pourquoi toujours réinventer ce qui existe?

J’avais proposé au cours des discussions sur la réforme du CNNum, sans avoir été entendu, de créer des collèges provenant des associations du numérique avec des membres tirés au sort et renouvelés fréquemment pour pouvoir travailler avec le gouvernement. Ceci n’a pas été entendu, il a été remplacé par le choix jupéterien! Beaucoup plus en vogue.

Je crois que Marie Ekeland et le Ministre ont toutes les cartes en main pour pouvoir donner la légitimité au conseil national du numérique. Ils vont réussir cet exercice paradoxal.

 

Le fondateur de Kik explique son ICO

Voici une façon interessante de découvrir les motivations de Kik de faire ICO.

A nouveau, au coeur de la discussion, la communauté et le rôle qu’elle joue vis à vis de l’entreprise, de sa création de valeur…

A suivre le Kin expliqué par son fondateur. Kin servira aussi de monnaie pour aider les développeurs qui intègre Kik dans l’écosystème des applications

Intéressant de voir comment le cours ce comporte postICO.

kin

Conférence : ICO expliquées à ma mère

Beaucoup de contenu dans cette conférence organisée par Avolta Partners.

 

Conférence à

Blockchain et Bitcoin chez Adecco

Merci à Stéphane de Miollis membre du comité exécutif de Adecco Group qui m’a donné l’opportunité de passer une heure avec une partie des managers de Adecco aujourd’hui. Sacré esprit d’équipe et une bonne ambiance, pour cette présentation qui cherchait à montrer le futur de l’entreprise dans un monde numérique qui accélère.

Nous avons eu des échanges fructueux sur le fonctionnement de la confiance dans les entreprises, dans le cadre de la transition numérique de nos sociétés. Entre autres nous avons pu avoir quelques discussions sur les récentes innovations dans la transformation du monde du travail par la Blockchain.  A ce titre, j’ai présenté  « LA REVOLUTION BLOCKCHAIN » et ses thématiques.

Merci à toute l’équipe finance de Adecco!

 

Le numérique avec Fillon

Appel de 31 entrepreneurs, investisseurs et acteurs du numérique à voter pour François Fillon

Publié ce jour sur le journal du net

Nous, entrepreneurs, investisseurs et acteurs du numérique voulons hisser la France au premier rang des nations digitales et faire du numérique, un levier de développement et de croissance pour notre pays.

Nous, entrepreneurs, investisseurs et acteurs du numérique voulons hisser la France au premier rang des nations digitales et faire du numérique, un levier de développement et de croissance pour notre pays.Nous vivons en effet les prémisses d’une révolution industrielle majeure, dont l’ampleur va bien au-delà des technologies sous-jacentes (intelligence artificielle, big data, blockchain, objets connectés, cloud, etc…) et qui nous conduit à un changement de paradigme profond de nos sociétés tant au niveau économique que sociétal.Que l’on ne se trompe pas, soit nos institutions, nos entreprises et toute la société accompagnent cette transition pour que la France en devienne un des leaders, soit nous subirons l’hégémonie des nations qui en ont déjà compris les enjeux (les Etats-Unis, la Chine, Grande-Bretagne, Israël, Suède…)La France est forte de ses institutions mais ces dernières sont souvent dépassées et inadaptées aux nouveaux cadres et bouleversements du numérique. Notre pays connait une vague d’entreprenariat sans précédents avec quelques licornes à la clé, mais nos cadres législatifs ne permettent plus d’accélérer, de développer et de solidifier nos start-ups, souvent condamnées à la disparition faute de flexibilité. François Fillon est le seul candidat qui a effectué ce diagnostic et a compris la solution pérenne à apporter : la rupture. Non pas une rupture cosmétique, de celle qui ne propose que des changements de surface. François Fillon propose une révolution fondamentale qui permettra à la fois de favoriser cette innovation, de la faire fructifier et surtout permettre à cette dernière de profiter à tous. A ce titre, nous soutenons les propositions de réformes structurelles de son programme qui sont les seules à véritablement encourager efficacement l’investissement et la création d’emploi et parce que nous sommes convaincus que la liberté d’entreprendre – et l’envie d’entreprendre –  doivent redevenir le moteur du développement français.Une des grandes batailles à mener, et François Fillon l’a bien compris, c’est celle du financement. En rapprochant notre régime fiscal de celui de nos concurrents européens, nous pourrons mettre en place un environnement « business friendly », apte à attirer un maximum de financements privés, français et étrangers. Les entrepreneurs, au-delà de leur innovation, peuvent soutenir les générations de demain si nous favorisons l’investissement des épargnants français dans le capital-risque. Ce n’est ainsi pas aux start-up de servir la fiscalité mais bien à cette dernière de porter nos entrepreneurs. François Fillon a raison quand il propose de mettre en place un dispositif équivalent à « l’Enterprise Investment Scheme » britannique : un plafond d’investissement maximum d’un million d’euros et une réduction d’impôt sur le revenu du montant investi à hauteur de 30%, la suppression totale de l’ISF, l’allocation de 3% des fonds d’assurance vie au capital-risque représentant 50 milliards d’euros ou encore la création de fonds d’amorçage labellisés BPI et abondés par l’Etat.Une politique fiscale juste n’est pas une politique dogmatique sapant les moindres efforts des entrepreneurs et des investisseurs. Toutes ces mesures enverraient un message clair à travers la France, l’Europe et plus généralement le monde : l’hexagone est de nouveau une terre d’innovation et un leader économique de premier plan. Si nos fondations fiscales doivent donc être modifiées, le modèle français peut également gagner en agilité et en flexibilité. Les charges sociales et fiscales qui pèsent sur elles sont trop lourdes pour permettre à un entrepreneur de faire murir son projet dans le temps long. Il parait alors presque étonnant que seul François Fillon ait le bon sens de proposer 35 milliards de réduction de ces charges en plus de la conversion du CICE. Le candidat propose d’autres mesures que nous ne pouvons qu’approuver, comme la suppression des rigidités du code du travail et de ses freins à l’embauche, la création d’un véritable statut du travailleur indépendant et la transformation vitale du RSI. L’Etat doit encourager l’expérimentation avant de réguler, en offrant des exemptions temporaires réglementaires et fiscales délimitées “bacs à sable” (“Sand-Box”) comme c’est le cas chez nos pays voisins.L’Etat doit aussi accélérer sa transformation numérique en une plateforme de services centrée sur les citoyens et les entreprises et donner lui-même l’exemple de la voie à suivre vers la simplification, l’encouragement à la prise d’initiatives, et la digitalisation au sein même de ses services.

Ne nous leurrons pas : le marché intérieur français est trop petit pour espérer concurrencer les start-up américaines ou chinoises disposant de marchés intérieurs suffisant à leur survie. La clé de ce problème pour nos entrepreneurs réside dans le marché européen. Il est nécessaire d’œuvrer au niveau européen pour prendre des initiatives de coopérations renforcées avec l’Allemagne, adopter des normes communes entre nos deux pays et ouvrir aux start-up ce marché de 150 millions de consommateurs. Nos start-up françaises ne doivent également pas souffrir de régimes d’optimisation fiscale des GAFA.

Ne nous y trompons pas : la transformation numérique est une fantastique opportunité pour la France, pour laquelle nous disposons de nombreux atouts, mais l’Etat doit se mettre au service de cette transformation afin de faire du digital un nouveau tremplin pour notre pays.

La France ne doit pas manquer ce nouveau virage et c’est parce que François Fillon est le candidat qui a le mieux compris les enjeux du numérique et la nécessité de redresser l’économie de notre pays avec un programme cohérent que nous appelons à voter pour lui dès le 23 avril prochain. Nous ne pouvons plus nous permettre de perdre 5 années supplémentaires, il sera alors trop tard !

Nous apporterons nos voix à François Fillon le 23 avril prochain !

Signataires du collectif :
Fabien Bardinet (Balyo) – Charles Beigbeder (Gravitation) – Vivianne Chaine Ribeiro (Talentia Software) – Pierre Chappaz (Teads) – Eric Dadian (WikiPME) -Xavier Dalloz (CES – Las Vegas) – Stanislas de Bentzmann  (Devoteam) – Florentde Kersauson (Nestadio) – Edouard de Miollis (Youboostmarket) – Paul de Rochebouet (Promissio) – Arthur Delpech de Frayssinet (OuiCom) – Romain Dublanche (Federavox) – Alexandre Garnier (AWE) – Xavier Gilleron (LexConsulting) – Philippe Hayat (Entrepreneur) – Jean-Sébastien Hongre (TeamInside) – Louis-Christophe Laurent (Business Angel – Investisseur) – Olivier Levy (SnapEvent) – Cédric Mangaud (PIQ) – Arnaud Mollin (ChampMarket) – Etienne Nael (Digital TF1 Lab – Digital Factory) – Jean-Marc Patouillaud (Partech) – Eric Pilat (AltaVenture) – Pierre Reboul (EBG) – Alexandre Richard (Prodealcenter) – Philippe Rodriguez (Avolta Partners) – Rodolphe Roux (Wiko) – Olivier Sabot (Creative Consulting) – Olivier Sichel (Business Angel, ancien PDG de LeGuide.com) – Rafik Smati Aventers (OOPRINT) – Lionel Tardy (LT Informatique)