Archives pour la catégorie Digital

Blockchain et advertising

Great discussion with Jean-Luc Chetrit president of UDA ( Union des Annonceurs ) and Benjamin Grange ( President of Dentsu-Aegis Consulting) concerning the new paradigm in advertising.

Great sharing with Benjamin Eymere ( Jalou Group ) who is currently in the process of tokenize his business for the magazine L’Officiel.

 

I am really bullish when I see the number of new serious and bold projects in this space :

  • AdChain is an open protocol on Ethereum’s public blockchain. Its stated goal is to allow for building of decentralized applications, specifically for use in the digital advertising ecosystem.
  • Adex is a decentralized ad exchange that utilizes Ethereum to address problems like fraud, privacy, and consent in the digital advertising space.
  • Amino combines technologies from blockchain, payments, and adtech to bring transparency, integrity, and auditability to online advertising
  • Faktor is a blockchain-based identity management platform that can be utilized by publishers, advertisers, and individual users.
  • Cosmian is a blockchain-based identity mangement who is specialised on consent in various situation
  • Kochava is introducing the XCHNG platform, an open-source digital advertising framework based on blockchain technology enabling the industry to operate on common rails.
  • NYIAX, a guaranteed media contract exchange, bridges the space between the financial and digital advertising ecosystems utilizing blockchain in partnership with NASDAQ
  • Rebel AI secures digital advertising and protects publisher identity and brand spend using machine learning, blockchain, and encryption technologies
  • The Basic Attention Token (BAT) utilizes the Ethereum blockchain to create a token that can be used to obtain a variety of advertising and attention-based services on a purpose-built platform.

Thanks to IAB for this job of listing, I have added some…

LCI – le rapport à l’argent vu par un banquier d’affaires

J’ai eu l’occasion de parler entrepreneuriat et économie hier sur le plateau de LCI. Un débat nourri entre des visions archaïques de l’économie et la necessaire obligations de réformer le pays.

Débat avec  Jean-Marc DANIEL Economiste, professeur d’économie à l’ESCP Sébastien LAYE Entrepreneur, chercheur associé à l’Institut Thomas More Frédéric FARAH Professeur de sciences économiques et sociales à l’université Paris SorbonneDanielle SIMONNET Coordinatrice du Parti de Gauche Les témoins :Leo KLIMM Correspondant allemand à Paris pour le Süddeutsche ZeitungArnaud GANTIER Youtubeur et co-producteur de Stupid Economics et Philippe RODRIGUEZ Associé gérant fondateur de Avolta Partners (une banque d’affaires pour les jeunes entreprises innovantes) Co-fondateur de l’Electronic Business Group (EBG / Think tank regroupant 130 000 professionnels du numérique en France et aux USA). Président de l’association Bitcoin France.

Circle, la banque Blockchain

Internet utilise un certain nombre de protocoles pour offrir des services, comme http pour pouvoir livrer une interface que l’on manipule dans un navigateur.   Seulement avec le seul protocol http, on ne pourrait pas faire grand chose.  Ce qui est intéressant ce sont les applications que l’on crée avec http : comme celle de créer un site média ou encore un site de commerce électronique.

Pour ce qui est de Blockchain, on peut le voir comme un protocole. Un protocole permettant de distribuer de la confiance de façon décentralisée. Mais échanger des jetons dans un réseau décentralisé n’a pas forcément d’utilité en soi.  En revanche, l’idée de construire une banque qui utiliserait le protocole « Blockchain » permet d’avoir des usages nouveaux, mais aussi des couts très différents…

 

Jeremy Allaire le CEO de  Circle explique ceci dans un interview que j’ai lu dans  http://www.ecranmobile.fr/Jeremy-Allaire-Circle-est-une-solution-de-paiement-nativement-integree-aux-messageries-mobiles_a62811.html

JB – C’est quoi Circle, le « Netscape de la blockchain » ?

JA – Circle est une solution de social payment, basée effectivement sur la technologie blockchain, et fournissant une connectivité à l’argent et des services financiers au grand public. De la même manière que Amazon a compris que le protocole http allait facilement connecter les consommateurs, nous faisons le pari que tous les systèmes de transfert d’argent actuels vont être balayés par la blockchain.

Pour le moment, nous estimons que les start-up de la blockchain ne sont pas sérieuses. Et Circle entend au contraire s’imposer dans cet écosystème, en travaillant étroitement avec les gouvernements et l’industrie bancaire, afin de construire une plate-forme globale pour stocker et échanger de la valeur.

JB – Il existe pourtant déjà de nombreuses sociétés comme Paypal, également positionnées sur ce créneau…

JA – Je vois Paypal comme le AOL du paiement et je pense qu’ils seront balayés par l’arrivée de protocoles ouverts. Ces acteurs s’appuient en réalité principalement sur des technologies bancaires pour sécuriser les paiements, ce qui ne les empêche pas de facturer de très grosses commissions aux marchands, de l’ordre de 3%.

Internet a rendu l’usage du web ou du mail gratuits. La prochaine étape, c’est de réduire drastiquement le coût des transactions financières, en tendant vers zero.

Pour faire face à cette nouvelle donne, Paypal a lancé Venmo tandis que les grandes banques américaines se sont réunies autour de l’application Zelle. Mais je doute du succès de ces initiatives car ni Paypal, ni les banques n’ont intérêt à cannibaliser leur core business.

JB – Circle entend faire disparaître le coût des virements bancaires ?

JA – Circle entend effectivement réduire le coût des transactions d’un facteur 10, en tournant aux alentours de 0,2 à 0,3%. C »est un chiffre à mettre en perspective avec les 3% facturés par Paypal voire 5 à 10% chez des prestataires historiques du paiement international comme WesterUnion ou MoneyGram.

PayPal se chauffe pour le Bitcoin

PayPal is slowly dipping its toes in the bitcoin waters. The company has partnered with Coinbase, a virtual currency wallet and exchange, so Coinbase users can sell bitcoin and cash out to their PayPal accounts. Buying bitcoin isn’t possible yet, but the small integration is a noteworthy first step. PayPal did not immediately respond to…

via PayPal is warming up to bitcoin — Quartz

Mediabong lève 3 millions d’euros conseillée par la banque d’affaires Avolta Partners

Le leader de contextualisation de vidéos online, MEDIABONG lève 3 millions d’euros afin d’accompagner son expansion internationale et lancer SyncRoll, son nouveau produit pour publicités vidéos  À cette occasion, Entrepreneur Venture rejoint le tour de table existant (Conegliano Venture, Jaina Capital et Network Finance) qui réinvestissent également dans cette nouvelle levée de fonds orchestrée par la banque d’affaires Avolta Partners. Déjà présent en France avec plus de 350M d‘impressions mensuelles premium et aux Etats-Unis, Mediabong souhaite désormais accélérer son activité autour de sa nouvelle solution vidéo: le Syncroll.
« Le Syncroll est une solution inédite permettant la synchronisation en temps réel d’une publicité vidéo sur plusieurs emplacements dans une même page, à des positions qui sont pertinentes et non intrusives pour l’utilisateur, mais qui garantissent une attention maximale. »   Selon Laurent Bury, CEO et co-fondateur : « La difficulté à surmonter est double et peut même paraître paradoxale : ne pas proposer de formats trop intrusifs aux internautes et garantir en même temps la visibilité des publicités vidéos aux annonceurs. Nous savons que cela fonctionne : Kellogg’s a récemment démontré que 40% de visibilité supplémentaire avait entrainé une croissance de 75% de ses ventes. Pour réconcilier ces deux objectifs, il faut être capable de s’insérer dans le parcours de l’utilisateur le plus naturellement possible, en connaissant ses attentes et en analysant au plus près son comportement. »

«Nous avons particulièrement apprécié de pouvoir accompagner Mediabong et ses fondateurs dans leur stratégie de levée de fonds. Ce type de dossier correspond particulièrement bien à l’ADN d’Avolta Partners : une entreprise en forte croissance, avec une dimension technologique forte, une équipe de talents et d’expérience, une dimension internationale et un besoin de financement ambitieux» déclare Patrick Robin Managing Partner d’Avolta Partners.

Les chiffres de l’Internet des Objets 2020 IDC

IOT 2020Des chiffres d’IDC qui donnent le tournis, ils dépassent ici ce que l’on a pu imaginer il y a quelques années concernant l’internet des objets mais aussi avec une conviction : il va falloir gérer aussi cette complexité hors du commun, avec un peu plus de machines que d’êtres humains, on peut prévoir le pire…

Ceci nous fait réfléchir au seuil qu’il faut atteindre pour être significativement important dans cet écosystème.
Vous voulez être parmi le 1% d’application les plus utilisées? C’est une liste de 250 000 applications (l’équivalent de trois dictionnaires français à peu près ).
Vous avez moins de 40 millions d’utilisateurs? Vous touchez moins de 1% des personnes connectées.

Avolta Partners félicite SIGFOX pour la levée de 100 millions d’euros

Une bonne nouvelle pour l’écosystème de Startup Française.

Avolta Partners a eu l’occasion d’accompagner quelques investisseurs dans un placement privé dans cette opération et ce fut l’occasion d’apprendre beaucoup sur cette entreprise qui va structurer le monde de l’IOT sur un plan global.  Nous sommes très fier du succès de SIGFOX.

J’ai eu l’occasion de rencontrer plusieurs fois Ludovic Le Moan qui fait preuve d’un vrai talent pour faire grandir son entreprise à l’échelon international. J’ai toujours été frappé par sa lucidité et la capacité d’entrainement qu’il a autour de lui.

Go on Ludovic !!!

La tribune :

La jeune entreprise qui déploie un réseau bas débit dédié à l’Internet des objets vient de boucler un tour de table record, dépassant celui de BlaBlaCar l’été dernier, auprès d’investisseurs industriels prestigieux et de ses actionnaires historiques. La startup dirigée par Anne Lauvergeon et Ludovic Le Moan a l’ambition de devenir un opérateur mondial.
La partie bouclée du financement est de 80 millions d’euros à ce stade mais l’opération a été « sursoucrite » et l’entreprise se laisse la possibilité de faire entrer d’autres investisseurs dans les mois à venir à hauteur d’une vingtaine de millions d’euros supplémentaires.

via Sigfox lève 100 millions d’euros auprès de GDF, Air Liquide, Telefonica.

Découvrez l’homme à venir, c’est urgent

Pierre a écrit un essai intéressant sur l’homme à venir, l’humain du futur. C’est un texte qui décrit avec justesse la transformation de la société mais aussi les enjeux philosophiques qui en découlent.

Pierre porte bien son prénom. Pierre après pierre, il écrit comme on construit un édifice, il pose chacun des exemples et arguments de sa démonstration avec une grande minutie. En quatre parties, allant crescendo de l’observation à la réflexion, pierre nous prend par la main pour nous faire d’abord découvrir l’homme à venir et surtout sa naissance certaine.

Les deux premières parties sont plutôt descriptives et sont une observation attentive de ce que sera l’homme du futur et l’impact sur le monde de la communication ( qui est le thème professionnel de Pierre Calmard, patron de iProspect, agence de communication digitale de 200 personnes)

Les deux parties suivantes sont un essai philosophique, basé sur ces premières  observations. Il traitera d’abord d’une question qui est souvent au coeur du débat sur le numérique : quelle liberté nous restera quand l’homme du futur sera avenu.  La seconde partie part plutôt d’une conviction de l’auteur : le bonheur et sa recherche anime le monde. N’est-ce pas le sujet même de la philosophie?

J’ai rencontré Pierre, il y a maintenant une dizaine d’année, chez son associé et ami  Philippe Seignol lors d’un diner au début de l’été 2004. Je me souviens bien de l’année parce que Philippe et sa famille avait réchappé de justesse à la catastrophe du Tsunami en Indonésie et Thailande et nous en avions parlé une bonne partie de la soirée et jusqu’à tard dans la nuit.

Au moins de Mars de 2014 , j’avais eu l’occasion de parler avec lui de Bitcoin, et nous avions eu une discussion passionnante à ce sujet. Déjà, il m’avait parlé de son homme à venir qui n’était peut-être qu’un projet à ce moment. Déjà nous avons abordé les thèmes de liberté de chacun, et je suis ravi de voir qu’il n’a pas oublié ce point lorsqu’il parle de la monnaie digitale et de ses capacités.

Par contre il fait de Satoshi Nakamoto, l’inventeur du Bitcoin, un chercheur qui aurait depuis décédé ce qui explique son silence. C’est une hypothèse qui est assez peu partagée par la communauté des crypto-monnaies.

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Pierre cite à Gilles Lipovetsky ( « Le bonheur paradoxal » ) qui avait traité il y a quelques années des sujets proches concernant les marques et la communication.  Le philosophe avait mis le doigt sur une forme d’excès de la marchandisation du monde qu’il appelait l’hyper consommation. Chaque pan de notre vie se trouvait envahie par la consommation :  le monde, le travail, la famille, le couple,  Pierre revisite ces concepts à l’heure du numérique et il nous conduit au même concept de « bonheur paradoxal ».  Cette vente à tous les étages, cet échange marchand sans fin nous conduit finalement à un espoir de bonheur qui cohabite avec un grand vide et n déréliction sans retour.

Illustration Pierre Calmard
Illustration Mo/CDM pour « L’homme à venir » Editions TELEMAQUE

Pour rendre le propos, plus accessible le livre est illustré de quelques dessins humoristiques qui sont à la fois drôles et pertinents.  C’est une bonne idée qui fonctionne bien.

J’ai reçu  Pierre Calmard lors des « journées grandes marques » de l’EBG qui est un cycle de conférences sur le numériques pour les patron marketing et digital des grandes entreprises : son propos était super clair et j’ai pu voir la longue queue qui s’es formée pour la signature de son livre sur son stand.. C’est le signe que son propos a touché le  plus grand nombre.

C’est aussi un signe que son discours est une des réponses à des questions importantes que l’on se pose tous au quotidien et de façon plus pressantes pour les professionnels de la communication et du numérique.